30.9.09

Morceau de Sucre

Quand Vincent Moon s'occupe de filmer un concert à emporter, le résultat est très souvent fascinant. Mais quand il filme Yo La Tengo dans un parc, entourés d'enfants jouant, criant, ou admirant sagement les musiciens à l'œuvre, c'est encore plus beau.
J'en viens quand même à penser que ce mec fait le plus beau métier du monde...

Yo La tengo - A Take Away Show - Part 1 from La Blogotheque.

(Part 2)

29.9.09

De l'inaudible et de la perfection.

Pics By Justin Nelson

Certains jours tout est clair.
Il arrive qu'on trouve une bonne raison d'apprécier un artiste, une qui ne soit pas liée au Narcisse qui sommeil en nous, au besoin d'être rassuré, réconforté, ou autre.
Qu'est-ce qui fait qu'on puisse réellement dire : ce mec (nana) est bon(ne)......?
Sans doute rien effectivement, ou alors pas grand chose.
Peut-être une idée qui taquine notre objectivité.
Vous me direz "on s'en branle mec".
Alors déjà ayez l'obligeance de vous adresser à moi sur un autre ton et expérimentez.
Commencez par faire d'un album de Lou Reed la première chose que vous entendrez de la journée.
Puis faites tourner quelques Daniel Johnston.

Et essayer de passer votre "chanson la plus écoutées figurant dans vos 25 morceaux les plus écoutés".

Quelle est la différence, si ce n'est la sincérité extrême de ce genre de chanteurs ?

Daniel Johnston - I Had Lost My Mind





GLASS GHOST


Mec ? t'as pas cinq minutes et un point de vue exceptionnel par hasard ?
...
Non, c'est pas grave j'avais juste un truc à te faire écouter...

Glass Ghost - Like a Diamond





Monster Punch


Alors que dix jours avant Noël, les enfants iront se ruer dans les cinémas avec leurs parents (ou peut être l'inverse), pour se plonger dans le monde imaginaire et étrange du très attendu
"Where the Wild Things Are" ("Max et les Maximonstres" en français...), l'attente de certains est en partie comblée puisqu'il est désormais possible d'écouter la bande originale signée Karen O et ses "Kids"(soit entre autres, des membres de Yeah Yeah Yeahs, Liars, The Raconteurs, Deerhunter...) ici.
Le trailer du film nous laissait déjà entendre Wake Up d'Arcade Fire, le fait d'apprendre que la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs se chargerait de la musique s'annonçait d'autant plus intéressant. Au final on a donc 14 chansons mêlant douceur, joie, tristesse, calme et explosions d'énergie, en gros tout ce qu'on peut retrouver dans un film, mais toujours avec ce petit côté "enfantin" donné par le chant de Karen O et des choeurs qui l'accompagnent.
La bande originale s'annoncerait donc fidèle à l'ambiance du film, fantastique et riche en émotions, et même si le trailer m'a un peu fait flipper la première fois, ça donne envie de voir le film, que ce soit pour se redonner le sourire ou pleurer un bon coup...

Karen O and the Kids - All is Love




26.9.09

Dark Night


Tout comme notre cher ami Louis Paul qui nous l'avouais dans l'un de ses premiers post, les transports en commun ont quelque chose de désagréable qui m'amène à les éviter le plus possible. Peut être ce sentiment d'oppression, d'être observé pendant tout le trajet, d'être "évalué" par les gens selon la tenue qu'on porte, sa coupe de cheveux ou même la façon de se tenir. C'est une impression étrange, mêlant une sorte de claustrophobie à une sorte d'agoraphobie, assez inexplicable au final.
Mais il est un transport en commun que j'ai appris à apprécier : le train. Simplement le fait de se retrouver seul dans un compartiment, à écouter de la musique et regarder les paysages changer et s'enchaîner, un peu comme des tableaux dans un musée que l'on visiterait à grande vitesse. Je na parle évidemment pas du TGV Paris-Lille, mais d'un petit train de campagne, assez rapide pour qu'on puisse tout de même discerner un lièvre ou une biche gambader au fond d'un champ. Enfin personnellement, se retrouver seul avec ses pensées, sa musique et l'horizon qui défile me procure comme un semblant de sensation de liberté...
Bref, tout ça pour en venir au fait que j'ai probablement trouvé ce qui pourrait être mon prochain album à écouter le soir, dans le train cet hiver, à savoir l'EP de
Small Black, qui sortira le 13 octobre. Je vous laisse jeter une oreille, ma séance est déjà terminée. Merci docteur, on se dit à la semaine prochaine?

Small Black - Bad Lover






Small Black - Weird Machines






Pic by Jennifer Bahling

LES TEMPS MODERNES


Topless de génie ou provoc récréative, tout le monde a sa propre réponse pour Sexy Sushi. Milieu du set, Edward aux doigts d'argents nous propose du poppers, sur des rugissements d'agonie et du beat 80's. Puis fin saoul dans la plus petite des salles avec l'étonnant groupe Phoenix, euh pardon Fortune. Le reste s'appréciera dans l'asphyxie et les visières de casquettes Raïkonnen, ça tourne à la fête des frustrés d'Ibiza. La planète électro mérite son space Opéra.

Paul - Shine sweet freedom






PIC /// LastNightParty

25.9.09

VOUS êTES DES ANIMAUX


Nostradamus n'a jamais réellement parlé musique... C'est con, on aurait pu savoir si ça rime encore à quelque chose de chercher chaussure à son pied pendant des heures. De toute façon la destruction créatrice est un concept futile en musique, on fait donc avec se qu'on a durant un temps puis on passe à autre chose qui y ressemble fortement. On fait ça seul chez soi ou avec nos lecteurs tactiles. Seulement, j'ai depuis toujours fait partie d'une meute de loup dont j'étais le seul membre durant mon enfance. Puis j'ai rencontré d'autres gens et je me suis dis que ce n'était pas possible mais qu'ils étaient bien comme moi. Alors nous étions devenus plus nombreux dans cette meute de loup et nous avons rencontré d'autre jeunes loups et des plus vieux. C'est pourquoi j'ai aujourd'hui l'intime conviction que nous pouvons faire édifier juridiquement cette meute de loup et utiliser la loi 1901 pour créer MIILK et crier aux oreilles des autres nos envies et nos jouissances.

This town needs guns - Baboons




Mort clinique sous tropiques


Un lundi au soleil, sur El Cajon Boulevard. Soda bar: Magnetix!!!!!

ça sent l'accent français et ça boit des margaritas, on rigole sur leur périple à Tijuana: passage de la frontière a pieds avec instruments et matos, concert dans un rade bien pourri entre dealers, prostitués et punks mexicains (il faut dire que Tijuana n'a rien à envier à New York 77 ou Manchester 80 niveau déperissement social et économique) avant de finir chez leurs hôtes bien trop prudents puisqu'armés jusqu'aux dents (guns + dogs + substances qui rend paranoiaques = grosse nuit blanche)...

Forcément, en territoire americain, c'etait plus calme. quoique. Les Wau y Los Arrrghs réveillent les quelques survivants du WE qui ont fait le détour (plutôt nombreux pour un lundi soir, le soda bar commence sérieusement a mettre tout le monde d'accord, tant mieux). Le chanteur, sorte de crooner british a la sauce mexicaine, se dandine et couine sur une sauce cradingue garage 60's, manque plus que les statues religieuses du magasin de vieilleries mexicaines d'a coté, quelques guirlandes lumineuses, et on s'y croirait, à Tijuana. Le groupe joue d'ailleurs avec l'allusion (ils sont espagnols) et tous les mexicains finissent par acclamer les imposteurs...

PUIS VINT L'ECSTATIQUE. Magnetix. Mort clinique.
clin d'oeil à l'album que vous allez tous acheter si vous voulez pas que je vous botte le cul.
FOUTREMENT rock'n'roll, intolérablement sexy, atrocement crade et jouissif. Sulfurique, ça crame et c'est sincère. Genre ça dissout le vernis cynique que t'as l'habitude de te trimballer chroniquement pour encaisser le quotidien (au choix chiant-stressant-flippant). Ca donne envie de prendre la caisse et d'aller faire un road trip au fin fond des States. Ca donne presque envie de tomber amoureux. Un truc humain, rare, trippant, vivant. C'est putain de rare.

Un type m'a dit en sortant: 'purée, maintenant que j'ai vu ca, je dirai plus jamais que Wavves, il fait de la bonne ziq'
merde, moi qui aime bien Wavves. Mais j'ai bien compris ce qu'il a voulu dire par là....





24.9.09

BANG BANG CHERRY

Il y a les buzz programmés, les inattendus, les buzz à chier, les ratés, et il y a les transmusicales de Rennes qui chaque hiver font la programmation des salles pour 2010. Mais là c'est du lourd chers camarades. Hook and the twin est en court de mutation mainstream. A vrai dire, faire du Dark post-rave energique (pop) devant nos chers journalistes trentenaires risque de leur faire valoir quelques lignes attendrissantes dans nos magazines. Mais puisque ZZflop fait tout mieux que tout le monde et bien vous pourrez en profiter les premiers. Sachez qu'ils sont distribués chez Pure Groove et que les stock de vinyls semblent se vider assez rapidement. En gros, pour faire simple, c'est les Libertines qui ont masturbé les Klaxons... Pour faire simple hein.

Hook and the twin - Bang Bang Cherry




19.9.09

Hibernatus


Hey les gens!
Si on prenait la voiture cet après-midi, entre amis, pour rouler innocemment à travers champs sous le soleil et la chaleur, jusqu'à un petit lac perdu dans la nature ? On pourrait s'y baigner, pique-niquer, et y passer la nuit au coin du feu à parler de tout et n'importe quoi, au son d'une guitare et du chant des criquets, jusqu'au petit matin. On pourrait passer un bon moment et revenir la tête pleine de bons souvenirs de cette superbe journée d'été...

Comment ? C'est l'automne ? La rentrée ? L'été est déjà fini ? Ah, j'ai pourtant comme une impression de l'avoir loupé cette année... Tant pis, trop tard pour écouter l'album des
Dodos alors... Dommage...

The Dodos - Fables




18.9.09

Les conquérants de l'espace



Il parait que la Californie c’est le pays le plus cool du monde. En fait, non. Y’a des types a Edmonton, Canada, qui trippent sur Musclor, Jesus, les coupes mullets et le dragon de l’histoire sans fin. Ces types se déguisent en nounours et jouent une sorte de noisy surf joyeusement dark. Réveillez Joy Division au lait fraise et faites les jouez au bal de promo des monstres de l’espace, ressortez David Hasselhof et vous obtenez Time shit and Crystal Snot…mettez Jesus au skateboard et aux Beach Boys et vous avez Death Sunglasses. Le joyeux foutoir des Wicked Awesomes est aussi communicatif sur scène que sur disque, et même si ils ont cramé mes pompes vintage avec leurs feux d'artifices à leur dernier passage au Soda bar, j'y retourne demain: mieux que le Prozac.

vu que mon patronyme a 2 chromosomes X et les compétences informatiques qui vont avec va falloir cliquer ici

17.9.09

CROCRODILES


On avait programmer The Horrors pour ouvrir NIN (sbleuah ! c'est pour éviter de mettre mon expression du moment...). Mais vite l'erreur fut réparée et les horreurs ont pu se la jouer solo sur leurs dates américaines vu le succès de leurs chevelures et de leur "couleurs primaires", déjà développé par l'un de mes compères ici même. Bref, la question reste donc ouverte : "Mais qui va donc ouvrir pour The Horrors ?" Et bien, sur une petite partie au moins de la tournée il s'agira de Crocodiles, fervents leader d'un jeune vivier de groupes Los angelessois de garage/new wave/Big Beat/Prout/Dindon/Punk. Citons les Dum Dum Girl, Best Coast ou encore Beaters qui font l'actualité et la tendance en cette rentrée. Alors je me battrai corps et âmes pour qu'ils viennent également casser nos systèmes auditifs. Sinon, quelqu'un d'autre s'en chargera à ma place j'en suis sûr. Et puis pour la chronique des Crocodiles Strasbourgeois on verra une autre fois.

Crocodiles - I wanna Kill






Beaters - Fishage







PIC///Cigarettefish

15.9.09

Du Warlocks pur pus


Il existe deux types de chansons qui vous marquent : l'une que l'on va appeler "jacksonesque", c'est à dire un tube pop imparable et international avec un truc en plus, la marque du génie "majorisé"; l'autre est ce qu'on va qualifier d'évocatrice, une chanson qui dégage un décor, une ambiance, qui génère une scène dans votre esprit malade de petit enfant du rock "indé". Je dirais que chacun se fait la sienne selon son expérience et sa sensibilité. Quand je met Standing Between the Lovers of Hell des Warlocks, je vois un grand type famélique qui traîne ses guêtres avec, derrière lui , un désert de suie baignant dans une lumière crépusculaire, avec, devant lui une ville dégueulasse éclairée de néons noirs; apocalypse au Nouveau-Mexique.
Rien à dire, ces drogués sont vraiment forts. Tube rock de 2009 pour ceux qui n'ont pas les oreilles pollués par les daubesques merdes poppeuses anglaises ( et américaines dans une moindre mesure ) dont on est abreuvé depuis quelques années, le college rock des puceaux en chandails, tout ça, on leurs vomis notre pus alcoolisé et dégénéré à la gueule parce que nous, et ce depuis Jésus, on aime les trucs qui puent la mort, la déchéance et l'amour, on aime les choses les plus noires qui émergent de Los Angeles, on aime voir les autres être des zombies drogués pour nos servir de belles émotions morbides dont nous, gentils garnements avec un avenir, aimons nous repaîtres pour faire semblant de vivre.

J'aime bien les Warlocks.


The Warlocks - Standing Between the Lovers of Hell




14.9.09

HEALTH

Trouver Health, c'est comme trouver une petite trousse de soin dans Tomb Raider pendant un boss final. Ca soulage quoi. J'ai envie de dire Liars, mais en fait non, c'est expérimental après tout rien ne doit y ressembler. Du coup ca va se propager dans nos playlist pour s'y perdre momentanément... et puis peut être qu'un jour on se laissera surprendre par son petit shuffle dans la rue. Ca fera comme à la première écoute, un quart de santé en plus.

Health - Die Slow






PIC /// Julien Breda

De l'imbécilité


Paint by Andrew Gordon

Il était une fois, fut un temps, un jour, lors d'une tournée avec son groupe, un jeune homme s'est senti con.
-"Vous ouvrez pour Kid Congo les gars ! Vous kiffez ????
- ben ouai tu m'étonnes, c'est ouf"
(putain merde mais c'est qui encore celui-là)

Le jeune débile se rappela plus tard de qui était Kid Congo, fondateur du Gun Club.


Comme quoi, on peut connaître des groupes du bout du trou du cul du monde, que peu de monde écoute, et oublier le nom d'une légende.

Tentative de réparation.

The Gun Club - She's Like Heroin To Me





13.9.09

LOS CAMPEUR


Je campe actuellement dans une zone de chaos qu'il n'est plus décent d'appeler "chambre". Quoi de plus rêvé pour introduire le groupe d'aujourd'hui Los campesinos. Moyennement appréciés sur leur dernier opus, je pense que nous nous déplacerons en masse pour festoyer sur le prochain. Vous remarquerez que l'accent des gallois est très intéressant, surtout parce qu'il est énervant. J'aime les gens qui exagèrent de toute façon. Du coup parce que je m'aime aussi un peu je me permet d'exagérer à mon tour et de rajouter un remix de Au revoir Simone par Neon Indian. Oui car mon expérience (à petite échelle) de Dj d'hier soir m'a donné des ailes.

Los Campesinos - The Sea is a good place to think about the future






Neon Indian RMX Au Revoir Simone - Another Likely Story






PIC /// LastNightParty

12.9.09

POLICE VIERGE


Le plus grand secret de certains reste leur virginité. Pourtant, ces Virgins sont bel et bien dépucelés par on ne sait quel trou. Mal influencée selon moi, cette vague new wave indie reggae à tout de même laissé certains groupes intéressants. Les Blighters m'ont particulièrement épaté en live, surtout lorsque le chanteur faisait la queue après le show aux chiottes des filles pour aller, selon ses propos, faire "a big shit"... Plutôt humain comme remarque. C'est du police sans Sting et je sais que nombre d'entre vous s'en passeront. The Exam fait echo au lundi studieux qui nous attend.

Blighters - The Exam





10.9.09

De Noel



pics by
Aiyana Udesen



" C'est quand même pesant, tous ces photographes. Il m'arrive d'être chez moi en pyjama avec une tasse de thé à la main et soudain, à travers la vitre, on me balance un coup de flash dans la figure. Ils peuvent pas sonner à la porte comme tout le monde ?"

Citation de Noel Gallagher, de loin mon favoris.

Tiny Masters of Today - Real Good (Sunroof Remix)





9.9.09

L'Union des Branleurs

Pas d'images ni de texte aujourd'hui, trop la flemme, juste un titre évocateur et cette chanson.
Bonne journée ensoleillée...

Surf City - Dickshakers Union




8.9.09

60th AVENUE PARTY


Ceci n'est pas un groupe ni l'oeuvre d'un artiste reconnu. C'est simplement une soirée chez nous. Oui, car les lecteurs de ce blog méritent d'y être invités ! Ca se passe samedi 12 Septembre au 60 Avenue des Vosges dans le fief du ZZ FlOp. Ambiance décadente avec du dijisme et de l'alcoolisme, des gogos et des bobos, du bruit et des voisins.

Les Sins - lina






Pics /// ME !

7.9.09

INNER CITY PRESSURE


Back in town et une constatation : le monde, l'excitation et les nouveaux habits. Gardons donc le cap et reprenons l'activité comme tout le monde. Du même coup ce post alimentera notre petit compteur qui affichera le record tant attendu dans notre foyer. Je reviens vers vous et vous adresse mes sentiments les meilleurs. INNER CITY LIFE !

Wild Nothing - Cloudbusting






Pics /// Thomas Danthine - Denis Dubrulle - Loïc Vertommen

4.9.09

Kiwi Powa


En Nouvelle-Zélande, une légende raconte qu'après le tournage d'un célèbre film, une grande partie de la population serait partie dans les forêts à la recherche d'un vieux magicien, de Hobbits, de nains ou d'autres créatures ridicules et d'un bijou aux pouvoirs assez étranges. Les plus sceptiques restèrent chez eux, affligés par ce pathétique spectacle et au bout de quelques mois de railleries de la part des pays alentours, eurent l'idée pour se venger, de créer deux clans dans le but de "les gouverner tous". Les plus costauds d'entre eux formèrent une équipe de rugby dévastatrice, tandis que les autres, plus inspirés, décidèrent de faire de la musique. C'était avec ces deux passe-temps (et sans l'aide de vieux magicien barbu) qu'ils allaient montrer au monde leur puissance...
Ceci n'est qu'un récit raconté à partir d'un autre récit venant d'une légende, chacun est libre de croire ce qu'il veut.


Bang! Bang! Eche! - Nikee





3.9.09

De la rentrée


Pics by Paul Habeeb

À l'image du ciel qui se referme en ce début septembre, les portes de l'été semblent bien nous indiquer que c'est terminé. Fini la rigolade, prenez vos cartables, vos parapluies, vos emplois du temps tout frais et sans doute consternants.
Avec ce triste constat, il est de bon goût de se prémunir contre la déprime automnale.
Car oui, à moins de vivre sur des rentes de psychopathe, de se déplacer dans un de ses nombreux lofts, intelligemment disposés autour du globe, en fonction du climat, mieux vaut prévoir quelques remontants.
En voici un.
Un jour de pluie, et il y en aura, prenez le temps de vous asseoir devant une fenêtre, un velux, voir une lucarne, mettez un casque sur les oreilles, ce dernier étant relié à votre platine-Ipod-ordinateur, puis jouez ce morceaux.
Le reste vous appartient.

Happy Particles - Infinite Je





2.9.09

Karma Police


Comme je sens que certains d'entre vous sont en manque de leur post quotidien et en train de déprimer devant leur écran après cette journée particulièrement difficile (avoir dit au revoir à la page "août" du calendrier, s'être levé à l'aube ce matin pour la rentrée qui arrive trop tôt comme chaque année, s'être battu dans les transports en communs, être rentré ce soir sous la pluie battante...), ou bien que d'autres n'ont pas eu quelques notes à se mettre sous la dent en rentrant de la plage et de la bronzette (je ne vise personne...), ou encore que les plus vaillants qui n'ont pas eu de vacances se laissent aller broyer du noir dans la routine, mon intervention ne vous comblera peut-être pas, mais j'espère qu'elle chassera vos pensées négatives pendant au moins 2 minutes...


The Death Set - Negative Thinking