Grizzly Bear m'a tué. Alors arrêtez d'essayer de me persuader du contraire. De toute façon, j'embarque ma zoulette sous le bras, j'enfourne mon album de l'année et je me casse ! Et quand je serai de retour, s'il vous plait, admettez votre erreur. Moi j'aurais le torse un peu moins blanc et je serai reposé Je vous bise du coup vos tronc blanchâtres et je m'en vais bouffer des huitres.
Pascal, le Grand Frère est mon programme favori de TF1. Pascal est grand, il est fort, il vient de la cité, il a roulé sa bosse, roule maintenant en Audi, et propose son aide aux jeunes adolescents en crise. Pascal ne se bat jamais, il préfère le pouvoir des mots, quitte à hausser le ton quelques fois. Mais Pascal est aussi très rock'n roll. Il a Elvis Presley dans son top amis sur myspace. Il est suédois, et chante en suédois. Tout son myspace est en suédois d'ailleurs, il est comme ça, il s'en fout. Il a sorti un album début 2008, qui s'appelle Galgberget, comme le village où il habite. C'est simple, droit, sans fioritures ; vous l'aurez compris, je l'aime bien moi, Pascal... Pascal - Stort och vackert
Beaucoup de Crystal me direz vous. En château, en palace ou en échasses (stilts...) Je vous propose donc pour cette fois en bois, ou plutôt Crystal Antlers. C'est du garage mais il est quand même un peu plus karcherisé et propre que celui des Lèvres noires ou des vivian girls (que ces veinards fréquentent d'ailleurs). Tentacles ne reflète pas l'album dans son ensemble mais c'est un titre jouissif alors c'est tout. Et puis le choix de mon illustration de ce soir reflète mon envie de tuer le trio français Revolver (que j'ai eu la chance d'entendre trois fois aujourd'hui à la radio, merci virgin !) et qui font et sont un scandale. Je ferais donc référence à mon collègue depuis un mois qui aurait dit : "C'est à chier !" Merci
Toi aussi tu vas faire ta rentrée ! Toi aussi tu veux du peps pour éviter la grippe A ? Alors renforce tes défenses naturelles en écoutant le bonheur ! Car on a créé, pour toi, la fusion parfaite des molécules d'oenobiol pures avec la voix de Beirut et la puissance d'Arcade Fire. Alors souris et arrête de faire la gueule, la croissance reprend peu à peu. Encore un effort !
Parce que je viens de faire le ménage dans ma playlist de nouveautés et que je viens de me rendre compte que cet album ne me fait toujours pas chier. Que ce groupe est vinylement appréciable et que c'est exactement ce que j'aimerais faire plus tard quand mon petit frère aura 35 ans et 20 ans de batterie derrière lui, que j'aurais révolutionner l'avant garde electro et parcouru le monde avec mon projet solo à la guitare. Sachez qu'une seule de ces affirmations est possible et c'est celle d'un groupe de rock'n roll dépatouillé de tout clichés fatiguants. Frangin tiens toi prêt !
Pour ceux qui ont suivi l'histoire (les autres, regardez ça), vous vous demandez sans doute ce qu'ont fait les Black Lips pendant ce temps mort imprévu suivant leur (courte) tournée en Inde........et bien ils étaient à Berlin, et ont enregistré un EP avec King Khan et BBQ, sous le magnifique nom de "The Almighty Defenders".
Après le Pirate's Gospel d'Alela Diane, place au Garage's Gospel.
Je me retrouve ce soir seul dans ma maison, à la campagne, alors que j'étais censé aller festoyer dans la nature jusqu'au petit matin, histoire de profiter au maximum de ces derniers weekend avant la rentrée... Mais comme une soirée trop arrosée ne pardonne pas à tous les coups et à tout le monde, on fait avec ce qu'on a. Du coup je fais la fête tout seul, devant mon écran, et vous encourage à en faire de même (enfin, si vous ne travaillez pas demain, il faut savoir être raisonnable)... Cato Salsa Experience - So, the circus is back in town
Certaines petites perles ont tout de même su naître dans le trou béant musical laissé par les années 80. Les Smiths, les Cure en sont, mais on connait moins les Fra lippo lippi est leur Small Mercies de 1983. Attention à ne pas toucher au reste de leur discographie. Seule cet opus mérite votre attention et pourra vous emporter on ne sait où à l'aide de ballons à l'helium.
Tout est dans le titre. Une bonne excuse pour placer un morceau de l'album de Brian Olive, qui est disponible chez Alive, label qui finalement ne fait pas que du Blues/Rock/Garage (Black Keys, Black Diamond Heavies, Brimstone Howl, etc....)
Une citronnade, du soleil et on se moque du reste....
Sortir un Ep en juin, quelques jours après la disparition sur les radars du vol 447 Rio/Paris n'est pas chose facile. En même temps ils sont suédois et s'en foutent un peu. Ça plane beaucoup et c'est frais, très peu entendu jusqu'alors. Vous me direz que c'est chose commune chez ses peuplades nordiques dont nous ne sommes finalement que les ersatz musicaux. C'est spécial je vous l'accorde, mais on peut tout de même se laisser séduire. Peut être à tester en vol pour le mal de l'air.
Alors que la canicule est sur toutes les langues, et ce chaque été depuis 2004 ( souvenez vous du "gériassacre" ), on pense palmiers, océan pacifique, Californie. J'ai un faible pour les années 50 américaines et le mythe qui en est fait actuellement. Une sorte de nostalgie d'une époque où un homme est un homme, une femme une femme, une voiture la réussite; une société cloisonné qui permet à de VERITABLES marginaux de s'épanouir. Chet Baker n'est pas vraiment un marginal, ça non. Une gueule d'ange, une voix unique, une classe indiscutable, et j'entends par là une classe qui transcende une carrière qui chute avec lui en 1988. Chet Baker était un ange déchu, rongé par ses problèmes de drogues et par une quête personnelle de l'amour, mais il était aussi l'un des plus grands représentants de ce Jazz de la Côte Ouest, bercé de soleil et de décapotables. Allez voir le film Let's Get Lost de Bruce Weber, petit chef-d'oeuvre noir et blanc bercé par la musique de Chet, celui-ci d'ailleurs participe activement à cet étrange objet cinématographique mi-biopic, mi-documentaire mais totalement fascinant. Laissez-vous bercer par ces mélodies hors du temps et allons nous perdre.
Il y a bientôt deux ans je découvrais le site de la blogothèque et ses fameux "concerts à emporter" qui m'ont laissé tout un après-midi en extase devant mon écran. C'est entre Beirut et Arcade Fire que je suis tombé sur Jonquil, avec une chanson (Lions), dont l'accordéon et la voix du chanteur résonnant au milieu des arbres d'un parc m'a fait penser "oh c'est joli", puis une autre (Whistle Low), jouée en pleine rue, qui m'a conforté dans mon idée. Après m'être procuré l'album et l'avoir écouté en long en large et en travers, j'avoue avoir été longtemps tiraillé entre deux sentiments : cet album est très beau / cet album est très chiant, sans avoir réellement su faire de choix final. Je dirai donc que Lions de Jonquil est un très bel album mais à écouter dans certaines circonstances seulement (nous voilà bien avancés...).
Bon. J'ai écouté pour la cinquième fois Humbug. J'ai lu des critiques élogieuses sur ce dernier album des Arctic Monkeys. Je l'ai écouté une sixième fois. Et je me suis dis "mais où va le monde ?" Muse sort un single piqué à Queen, Mika sort un single piqué à ce sublime album Fredericks-Goldman-Jones, les Arctic Monkeys sortent un album chiant comme la mort, petit Alex se gargarise avec ça voix et ses intonations (furent-elles mignonnes il y a un certain temps) sont sans effet sur ce coup. J'étais déjà un des seuls au monde à me battre pour défendre "Favourite Worst Nightmare".....la garde des AM ne peut désormais plus me compter dans ses rangs....
Alors que faire en cette fin Août, que peut-on encore espérer.....écouter ?????
Ben ouvrez les yeux, fouillez un peu par vous même, ou venez vous faire lobotomiser intelligemment sur ZZflop, mes camarades et moi s'occupons de vous.
Pour ma part, ce sera Jay Reatard, avec un album "Watch Me Fall" assez surprenant.
On trouve d'ailleurs sur certains morceaux (pas spécialement celui que je post) une sorte de MGMT qui aurait changé de dealer. Et il fait 1000 fois plus plaisir que Humbug. Alors transférez vos petits sous-sous de Domino à Matador. Vous en sortirez gagnants et incroyablement plus prétentieux.
Calvin Harris fait de la merde mais c'est exactement pour ça qu'on l'écoute. Ce son tout droit sorti de nos compil Dance attitude de 94. Cette mimique de pencher la tête d'un côté tel un dj et de s'imaginer faire danser des centaines de nenettes en folie ! Tout ça pour dire que son album est sorti et qu'il va bourdonner dans nos oreilles à force de l'entendre partout. Petite déception pour son titre I'm not alone qui n'a fait que frôler nos charts cet été... Merci Chris !
Je vous annonce que mes anciens liens musicaux sont enfin réparés. Les génériques de série ont cela de bon qu'ils suffise à identifier un genre, un endroit et des personnages. Là c'est presque ça et on pourrait croire à un remake de Miami vice. Voir de 7 sur 7...
J'avais du mal à bien me rappeler ce que pouvait faire ce groupe il y a plus de 15 ans, à force de nouvel album vide d'inspiration, de clips surproduits. En 1994, j'ai écouté mon premier album de rock dont l'achat n'était pas influencé par un membre de mon entourage. C'est sans doute grâce (ou à cause) de Dookie que j'ai commencé à faire de la musique des années plus tard.
Pour en revenir à nos moutons, ça ne va pas plaire à tout le monde, mais n'oublions pas qu'en musique comme dans beaucoup de choses, il faut savoir s'arrêter un jour ou l'autre. J'ai l'impression que Green Day en ce moment se comporte un peu comme un type bourré qui fait l'amour à une fille mais ne vient jamais, bande mou et ne veux surtout pas s'arrêter.
Petit passage nostalgique, dans la période des cerfs.
Écouter de l'electro pop dans un monde rock'n roll ne s'assume pas souvent. C'est pourquoi je décide aujourd'hui de vous dévoiler la face caché de mes goûts musicaux. Et puis merde, c'est samedi soir, on a bien le droit à un petit truc simple et dansant. Delorean vient de sortir un Ep joliment appelé Ayrton Senna. En plus elle vient d'Espagne (d'où je connais très peu de choses musicalement parlant) et ça sonne comme du CSS. Et puis pour réaffirmer tout de même mon côté quelque peu couillu je laisse un aperçu, peu convainquant d'après moi, du prochain album de Wolfmother qui sort en Octobre avec New moon rising. Nous irons les voir en concert pour avoir un meilleur effet.
A tous ceux qui ont traversé l'hiver avec l'album de Bon Iver, ces jours ci sort le CD de son side project Volcano Choir. C'est beaucoup moins taille veine mais cela reste quand même dans des tons très gris. Je n'ai pas encore écouté le tout mais rien qu'avec island on tient là un bon présage. Le groupe qui l'accompagne sont des amis : Collections of Collonies of Bees (Fiou...). Bref, ça fait plaisir de pouvoir écouter cela avec le nouvel EP d'Octopus project (cf le post à Pierre) lorsque l'on arpente l'Alsace du Nord chaque matin à 6h et que l'on croise des dizaines de cigognes dans un même champs... Je leur dédie cette chanson. Et mon goût pour les cerfs ne s'explique pas ! C'est comme ça c'est tout.
The Xx ont 19 ans, ils sont londoniens, sont également moches et font le buzz sur la toile. Je n'ai rien d'autre à ajouté si ce n'est que ça se laisser écouter sans en faire tout un NXTBGTHNG....
Ca y est ! On a dépassé le cap des 1000 visites ! Incroyable ! Merci à vous de nous accorder un peu de votre temps , merci à notre "abonné fidèle" ; ça nous fait plaisir (et nous étonne un peu) de voir que ce blog créé sans prétention aucune pendant des vacances plus mortes que jamais ne soit pas un flop total... D'autant plus que les commentaires se font très rares ici. A ce propos on vous encourage à laisser vos impressions, positives ou non (il suffit simplement de cliquer sur les trois "#" en bas de post -pour ceux qui ont peur d'être démasqués, l'anonymat est possible- histoire de nous faire savoir qui est le plus beau, qui poste les plus belles images, qui est ce fameux visiteur suedois...). La bise. Et comme Louis Paul est de retour en France aujourd'hui, ceci est une semi-dédicace :
Le garage est une musique qui vous prend aux tripes, vous accrochez directement ou vous passez votre chemin, mais n'essayez surtout pas de la réfléchir. Pourtant quand on en écoute une certaine dose ça devient aliénant : mêmes riffs, mêmes sons, mêmes influences. De quoi se faire chier vite fait bien fait. Mais justement, comme l'humanité tout entière, nous sommes assujetti à nos tripes et c'est pour celà qu'on ne peux s'en lasser tout à fait, surtout quand on découvre ( un peu tard ) Cheap Time. Cheap time est un trio américain originaire du Tennesse qui, pour certains, est l'album garage de l'année 2008, pour moi ce sera le coup de tripe de 2009. En tournée aux USA avec Yo La Tengo à la rentrée, les ptits gars sont passé par Bordeaux en avril et y ont laissé quelques traces apparemment. Je les ai découvert avec le tube punkoïde People Talk et franchement, MAIS FRANCHEMENT, vous mélangiez Daniel Johnston avec The Saints ou même Devo ( premier album ), vous n'auriez pas obtenu un mélange plus jouissif. Si ces types passent dans vos contrées, allez jeter un coup d'oreille. C'est court, c'est sale, c'est fort, un peu comme une bonne baise.
Un jour, un type dans une soirée est venu me dire : "t'sais chuis un gars sombre moi." "Normal" que j'lui ai répondu, "la lumière ne traverse pas les trou du culs". A Place To Bury Strangers au contraire laisse passer la lumière. Une lumière noire, certes, mais elle permet d'éclairer nos yeux embués par certaines crasses revival. L'utilisation intelligente de la puissance et de la reverb' du shoegaze, les sons froids et électroniques de la cold-wave. Ok, me direz-vous, ça n'est rien de neuf sous le soleil. Pourtant on ne peux s'empêcher d'être attiré par les petits côtés pop de Keep Sleeping Away, comme une chanson d'été, sous un soleil noir.
Qui a dit que nous n'aimions pas les musiques du monde ? C'est tout à fait faux ! Bon, je n'irai pas jusqu'à chroniquer un album tout de même... Mais là faut dire que ça gigote ! Pas besoin d'en dire plus si ce n'est que je suis très heureux d'apporter un peu de soleil au milieu de ces posts sombres. Et puis, commenter entre nous est un peu nul également... Alors dites nous des choses s'il vous plait, on en sera que plus ravi de continuer !
(le lecteur mettra un peu de temps à démarrer désolé)
Voilà trois jours que j'ai envie de poster mes impressions sur le dernier Arctic Monkeys, mais à chaque fois je me dis que c'est inutile, qu'il n'en vaut pas la peine, que de toute façon je ne sais pas faire de chronique, et qu'on va encore me prendre pour un mec jamais satisfait. Mais bon c'est vrai qu'il est chiant cet album... pas nul, juste chiant. Ben oui, c'est pas parce qu'on demande au grand Roux (J.Homme) de se poser derrière les manettes qu'on va se retrouver avec une bombe à tous les coups. La rencontre des deux entités donne exactement ce qu'on pouvait imaginer : du Arctic Monkeys plus sombre, plus "stoner" mais sans en être vraiment, hein, disons de la "pop-stoner", des guitares avec un son qui rapelle étrangement QOTSA (vous savez les petits sons de baleines, ils sont là aussi!), et parfois le chant ressemble même à une imitation du grand Joshua (My Propeller). Fini les chansons rythmées et dansantes, dans cet album on rigole plus, et c'est bien dommage parce qu'on s'ennuie à la place. Ce n'est pas forcément mauvais, certaines chansons rendent bien, mais il y a des limites quand même. Bref, je suis déçu... Et puis de toute façon j'y peux rien moi, c'est pas un album d'été ça, ils auraient pu attendre octobre pour le sortir, ça serait peut être mieux passé! Arctic Monkeys - My Propeller
Des fois vous avez beau être "indé" jusqu'à la moelle, celle-ci réagit aux voix de sirènes et aux douces mélodies héritées des années 60 plus que vous ne le voudriez. C'est un peu ce qui arrive avec le side-project de Stuart Murdoch, lead singer et songwriter des Belle & Sebastien. Pensez ce que vous voulez de leurs albums, ici il est histoire du bonhomme et de ses merveilleuses voix à seins dans la bande originale d'un film qui n'est pas encore sorti. Et quelle classe ! Quels arrangements ! Quelles voix ! ( Oui c'est un peu le catalogue des quelles ) Brittany Stalling et surtout Catherine Ireton, la belle brune qui nous accompagne sur plus de 3/4 de l'album. On pense à Serge Gainsbourg, aux comédies musicales on aurait presque envie de citer jusqu'à Michel Legrand, bien que Catherine Deneuve et Françoise Dorléac fassent pauvre figure sans les images. Même le plus bourru des barbus tombe sous le charme ou alors faut vous acheter un coeur les gars. God help the Boys !!
Pas la peine de mentir. Je sais que vous ne l'écoutez pas assez. Vous vous êtes dit "j'aimais pas le premier album, pas la peine de me fatiguer à écouter celui-là" ou encore "Tout le monde en parle, alors je ne l'écoute pas".
Ben faites comme moi, arrêtez d'être con, achetez le vinyle, et faites-le tourner.
Pour embêter Tibo, je met la chanson qu'il aime le moins.
Morakot est l'œuvre de gozilla ! Le paysage que nous offre ce genre de catastrophe se regarde en écoutant Blank dogs. Les voix d'aliens envahisseurs sur fond de musique cataclismique. On en redemande ! Allez y doucement quand même au risque de vouloir commencer à tuer des gens... Mais pourquoi sont ils aussi méchants ? (cf : Orangina et Black lips... sorry)
En ce moment je me couche souvent à la tombé de la nuit. Instant adéquat pour écouter Ingeneers qui sont bien plus flex que the teenagers ou autre M 83... D'ailleurs je vous laisse, je vais aller dormir, j'ai des pelouses qui m'attendent demain.
Les magazines ont tous consacré quelques lignes aux tubes de l'été ce mois ci. Le mien est tout simplement inconnu au bataillon mais bordel ce qu'il dépote !! hein ?? non ?? Let's go non ? Promis elle sera dans la playlist de la teuf début septembre. Et puis aussi 600 ! Merci Let's go non ?
Quand j'étais jeune, on avais une connection 56k, on utilisais Kazaa et les débuts d'emule, les VHS étaient encore courantes, le pentium 4 était un must et le baggy à la mode. Je me rappelle encore d'une nuit blanche à attendre que la vidéo Ménikmati arrive des Etats-Unis sur notre petit écran. 600mo et 15h plus tard elle était là et nous étions franchement ailleurs. Hé bien pour la musique c'était un peu pareil. Burning Heart Record sortait sa VHS avec ses groupes du moment pour voir des clips introuvables ailleurs de groupes impossibles à télécharger, on attendait le prochain Punk-O-Rama pour écouter ce qui se faisait Outre-Atlantique. Encore quelques années ou la musique était une profession de foi et télécharger prenait autant de temps que farfouiller chez un disquaire; myspace et les blogs n'existaient pas, il fallait écouter pour trouver quelque chose de neuf ou de vieux, peu importe. A l'heure ou les monstres musicaux d'internet attaque la télé de papa, il est bon ton de faire le vieux con : écoute gamin, cherche et écoute.
Chez ZZFlop, on a pas grand chose (j'aurai pu dire des couilles, des idées, de thune, de vieilles bécanes....) mais on a des vinyles. Alors en plus de pouvoir écouter de la musique correctement, et ben on écoute des morceaux censurés sur la version CD, comme celui-ci. Et c'est bien dommage de s'en priver.
Parce que nombreux d'entre vous semblent subjuguer par la rondeur hype des Gossip et de leur nouvelle production pas si folichonne. Je me propose de revenir sur l'album vite oubliée de ce début d'année des Yeah Yeah Yeahs. Découvert en 2002 via l'émission TRACKS, on avait déjà là les ingrédients prêtés à dame Dito. C'était frais et sans OOUUUoooouuuuUUUuouohohhhhh... Bref, un deuxième album décevent plus tard, les YYYs nous pondent it's blitz ! plus pop, plus "grand public" mais qui prend aux tripes.