20.8.09

There's nothing better than a good Chet Baker


Alors que la canicule est sur toutes les langues, et ce chaque été depuis 2004 ( souvenez vous du "gériassacre" ), on pense palmiers, océan pacifique, Californie. J'ai un faible pour les années 50 américaines et le mythe qui en est fait actuellement. Une sorte de nostalgie d'une époque où un homme est un homme, une femme une femme, une voiture la réussite; une société cloisonné qui permet à de VERITABLES marginaux de s'épanouir. Chet Baker n'est pas vraiment un marginal, ça non. Une gueule d'ange, une voix unique, une classe indiscutable, et j'entends par là une classe qui transcende une carrière qui chute avec lui en 1988. Chet Baker était un ange déchu, rongé par ses problèmes de drogues et par une quête personnelle de l'amour, mais il était aussi l'un des plus grands représentants de ce Jazz de la Côte Ouest, bercé de soleil et de décapotables. Allez voir le film Let's Get Lost de Bruce Weber, petit chef-d'oeuvre noir et blanc bercé par la musique de Chet, celui-ci d'ailleurs participe activement à cet étrange objet cinématographique mi-biopic, mi-documentaire mais totalement fascinant. Laissez-vous bercer par ces mélodies hors du temps et allons nous perdre.

Chet Baker - Let's Get Lost




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