Etudiants

des arts déco, bientôt le deuxième album. Va falloir trouver autre chose.

About horses riding anti-submarine missiles

Grâce à Dieu il existe - ou existait - encore des groupes de musique à guitare-basse-batterie qui vous donne l'irrémédiable envie de sauter partout, et de sentir le contact des corps de vos voisins/voisines soulevés par la même mélodie.
Ikara Colt n'a pas fait long feu, peut-être que l'intensité de leur musique les ont consummé prématurement, peut-être que les quatre londoniens en ont eu marre. Six ans d'existence, deux albums. Comme tout bon groupe d'art rock qui se respecte, on pense au premier album de Wire, mais également Sonic Youth, The Fall et pour ma part j'ajouterai un peu de Fugazi. Ils n'ont jamais été associé à une scène particulière, à un genre particulier. Ils ont tracé leur route et ont disparu pendant qu'on secoue encore nos têtes sur leurs galettes.
"What is the point if you don't even ask?" Sans doute qu'il n'y aucun intérêt à poser cette question, leur trajectoire parle pour eux. Amen.

Ikara Colt - At The Lodge

25 000 morceaux, 60 jours, 1000 Go

L'Internet c'est une bien belle invention, y a pas à dire, mais à force de télécharger comme des bourrins et de participer au concours de "qui à la plus grosse playlist iTunes ?", on ne sait même plus si tel album est sorti cette année ou l'autre, ou bien s'il n'est même pas encore censé être sorti. Enfin, bien sûr tout dépend de la manière dont chacun "consomme" la musique...
Personnellement, je la consomme souvent avec un train de retard. Je m'arrête la plupart du temps aux deux-trois chansons qui me marquent le plus dans un album, et puis quelques jours/semaines/mois plus tard, j'écoute l'album dans son intégralité. Peut être une sorte de préparation psychologique je ne sais pas. C'est aussi sans doute pourquoi en regardant mon top 50 des chansons les plus écoutées sur iTunes, je me suis aperçu qu'il n'y en avait aucune de cette année.
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai vite abandonné l'idée du top de l'année. Du coup pour ne pas venir les mains vides, voilà quelques clips des titres qui marquent le plus cette fin d'année pour moi (le début je m'en souviens plus), parce que parfois, le visuel c'est bien aussi.
En vous souhaitant une bonne (in)digestion.

HEALTH "DIE SLOW"

Yeasayer "Ambling Alp"

Julian Plenti - Games For Days

FANFARLO | HAROLD T. WILKINS

Ramona Falls "I Say Fever"

Small Black: Despicable Dogs

LOCAL NATIVES

Une branlette assez unanime est en train de ce constituer autour des Local Natives. Pour le moment, seul Sun Hands me fait un peu quelque chose. Mais pas pour longtemps... et c'est même pas de leur faute en plus. L"actuel" est tellement volatil !
"Passez moi le directeur ! J'ai là un début de programmation pour les festivités estivales !"
Merde, les congés ! j'avais oublié...
Sinon, moi ça va et vous ?
Triste sire ! ce que j'ai faim !

Local Natives - Sun Hands


PICS /// funkie

Frohe Weinachten

Le pays dans lequel je me trouve interdit les mp3.
Alors vidéo.....
Je vous aurai dit de fermer les yeux mais bon.

X MEUS

NO COMMENT

Bob Dylan - Here Comes Santa Claus

PICS /// Tywilkins

RAMONA FALLS

Intuit est encore un projet solo, encore une voix noyée, un désespéré de plus... Mais c'est, je pense, la dernière oeuvre majeure pour cette année ô combien diététique pour nos oreilles. Vous qui préparez vos bagages de trois jours pour fêter chez vos parents le Jesus, emportez ça avec vous. Ça collera peut être parfaitement au moment où vous serez allongés sur la moquette de votre ancienne chambre à contempler vos babioles et cet abat-jour hideux tout en digérant la plus grosse bouffe de l'année.


Ramona Falls - I say fever




PICS /// DANDRUFF

Marie-Clarence et les Machines

Quand on a pas d'inspiration pour un nouveau post, la plupart du temps on fait un tour sur le net, myspace et autres pour gratter un peu. Mais quand en plus de ça on a pas la motivation, eh bien on va chez les "pointures", blogs, webzines, qui "bossent" bien mieux que nous...

Et donc c'est en consultant le top 100 des meilleurs titres de cette année sur Pitchfork que je me suis vite rendu compte non seulement que bon nombre d'entre eux ont été posté ici (sans espionnage ni vulgaire copier-coller sans saveur et sans goût, je tiens à le préciser) et cela sans aucune volonté de vouloir créer un espace "super-hype" au top des tendances pour se la péter, mais dont le but principal est de partager des trucs qui nous plaisent ; mais aussi et surtout que 2009 fut quand même une année chelou niveau musique.
Je suppose que le revival 80's qu'on s'est mangé cette année y est grandement pour quelque chose, étant donné qu'il a concerné quasiment tous les styles musicaux et a influencé pas mal d'artistes qui paraissaient pourtant bien "enfermés" dans leur propre style. On pense notamment aux Editors qui nous ont sorti un album en enlevant presque toutes les guitares, remplacées par des claviers, alors qu'elles apportaient énormément à l'identité sonore du groupe, ou à certains groupes/chanteurs de hip-hop qui utilisent des samples de vieilles chansons bien eighties...
Mais l'omniprésence des claviers et autres instruments électroniques a aussi donné vie à des styles musicaux assez étranges, plus planants, plus aériens, plus expérimentaux aux sons parfois venus d'une autre planète, probablement les prémices de la musique du futur... Enfin bref, qu'on aime ou pas les synthés et les boîtes à rythmes, en écoutant ce top 100 on remarque qu'on a été servi en matière de musique électronique, bizarre, innovante, révolutionnaire, futuriste et même si certains ont su l'ajouter habilement au "traditionnel" trio guitare-basse-batterie, ce dernier a logiquement eu un peu moins la cote cette année...
A se demander si ce phénomène est un réel tournant pour la musique ou un simple effet de mode. On peut envisager que 2010 nous en donnera en partie la réponse, "wait & see" comme on dit...

Passion Pit - Little Secrets

Welcome to Intermission

Ceci est un post de salle d'attente. Un post d'ascenseur.
Une musique d'apaisement, de relaxation, censée vous faire patienter de manière un peu plus agréable. Alors asseyez vous, calmez vous, faites le vide, et patientez. Tout vient à point à qui sait attendre.
"Mais qu'est ce qu'on attend ?", me demanderez vous... Et bien juste que les premiers flocons commencent à tomber sur la ville.
Que la température extérieure ait une justification, que le marché de Noël et la masse de touristes aient un alibi pour venir s'agglutiner dans nos bars favoris, juste une petite preuve que la soit-disant "magie de Noël" ne se résume pas à réveiller un vieux schnock du coma afin de le conserver encore un an, et que le mois de décembre, aussi gris et triste soit-il ait une quelconque raison d'exister...
"Et pourquoi Grumpy Bear ?" Et bien tout simplement parce que s'il existe quelqu'un là-haut qui peut exaucer ce souhait, c'est bien Grognon, vous savez le bisounours avec le nuage sur son bierbüch.. si si...

Grumpy Bear - Never Going Back Again

Psychic kids

pic by Patrick O'Dell

L'ennui s'invite regulièrement à mon chevet et on se regarde en chiens de faillance. L'ennui est confortablement installé dans mon angoisse de m'y installer. Mon hyperactivité ne voulant pas manger le morceau, le combat se finit souvent mal et passablement alcoolisé. Je pense que je dois à cette lutte ma fascination pour le désert, j'ai constaté que dans un tel endroit où tout est mort (la 'death valley'..dixit) l'ennui se meurt, dans mon cas en tout cas.
TV Ghost a réussi le challenge de mettre en musique ce qui se passe dans mon cerveau, a peu près tout le temps, les up&down, bad-or-good, evil-or-angel. Des montagnes russes glaciales et brulantes où les esprits sont suffisamment vivants pour te rappeler que l'ennui n'est que le propre de l'individu trop occupé à penser au lieu de vivre. Un groupe sacrément pertinent.
Un groupe scientifique.

TV Ghost - The Recluse

COLD PUMAS

?? P ?? S ?? Y ?? C ?? H ?? E ?? D ?? E ?? L ?? I ?? C ??

Pas besoin d'électronique pour triper la langue dehors. Pas besoin non plus d'être à beaucoup pour ça. D'humeur transcendantale, je tiens à partager avec vous l'incertitude qui nous entoure. Le messie du rock'n roll vas-t-il succomber d'une mort résolument non rock'n roll ? Mes parents vont ils encore une fois m'acheter un vêtement à Noël sous prétexte d'avoir quelque chose à déballer ? Et 2012 ? Et la rentrée musicale ? Et ZZflop ? Mes mamies malades ? Vais je enfin passer un nouvel an potable ? Pourvu qu'ils n'aient pas fait le virement trop tôt ? Et si j'étais malade ? Est ce que je vais enfin pouvoir prétendre à un travail correct ? Vais je grandir ? Maigrir ? Partir ???

Cold Pumas - Jela

Young restlessness

Il arrive un moment où il se fait de plus en plus difficile d'être jeune. L'expérience accumulée des années dans divers domaines vous rend plus doux-amère et, du coup, vous commencez à trouver des qualités aux albums d'Alain Bashung, de Mozart ou de Morrissey. Ensuite vous glissez des chroniques de Rock Sound aux Inrocks pour échouer à celles du Nouvel Obs ou de Marianne ( c'est selon ). Et des fois vous tombez sur un album qui vous enlève entre 5 et 70 ans.
Aujourd'hui c'est le deuxième album des jeunes britanniques de Los Campesinos! Une belle pop débordante d'énergie juvénile, qui nous rappelle les bons souvenirs des New Pornographers, les moins bons souvenirs de Vampire Weekend ou d'Arctic Monkeys. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai envie de sauter partout, de prendre toutes les mains féminines à portée et de les faire virevolter, et pendant un moment d'oublier les chefs-d'oeuvre de l'humanité pour se concentrer sur 32 minutes de bonheur mineur.

Los Campesinos! - Ways to Make It through the Wall

Bloodbrothers

Ce soir on sort avec les gars.

Sous la pluie, dans le froid, on s'en fout, on est ensemble, comme des frères, sous nos cuirs trop serrés et nos tignasses. Et si t'as le malheur de nous croiser au fin fond d'un coupe-gorge sombre et humide, que tu vois un mégot sorti de nulle part tomber à tes pieds, une silhouette se dessiner dans une flaque, un cran d'arrêt briller à la lumière d'un réverbère, des talons de bottines claquer et résonner dans une ruelle déjà trop longue pour fuir, tâche de rester cool et de nous payez un coup dans le rade du coin si tu veux pas attraper froid, on est pas comme ça, on te laisse choisir entre la bourse ou l'habit...

The Dictators - Faster And Louder

Pic by Adam "asshole" Green's Iphone.

Deux énormes lions dorés gardent la double porte. Le sas d'entrée reçoit de part et d'autre des vitrines, lieux d'exposition, cabinet de curiosité, saturées de poupées recomposées et peintes, aux figures inquiétantes et désincarnées et de vestiges punk et rockabilly. La descente vers le Zanzibar de Lauch. Après avoir véritablement pénétré (dans) les lieux, Billy, ex-producteur de film à caractère "ne te comporte pas comme ça avec ta copine" et organisateur de l'évènement nous accueil. Ricain, pas de doutes. Le bois et les motifs recouvrent tout, du sol au plafond. Lumière tamisée et banquette en sky et moquette rouge finissent de donner le ton du restaurant. Les serveuses et serveurs entrent en piste, armés d'assiettes surchargées de White Trash food...

Notes, extrait 1/2

Thee Oh Sees - The Turn Around

TWO DOORS CINEMA CLUB

//Ce post appartient à LouisPaul//

Et voilà ! du ya bon ! du sucre ! du tube ! Mais reste à se demander si le fait de copier Bloc Party et Foals ne relève pas du génie ? A force de faire des "club" de tout et de rien comme on a déjà fait des "The" de tout et de rien, on va s'y perdre. Bref, alimentez vous car il fait froid...

Two doors cinema club - I Can Talk

"Let's jump this jump"

Nous y voilà mes amis.
Le dernier mois de la dernière année de la première décennie du XXIè siècle. Tu peux faire tes valises 2009, on ne veut plus de toi. Tu nous as enlevé Michael et Bashung, rien que pour ça, tu es inexcusable. Tu peux te casser avec ton revival 80's (qui nous aura quand même pas mal fait danser, qui l'eut cru ?) et laisser place au revival 90's (ou pas), avec ses pulls trop larges, ses jeans délavés troués et ses coupes de cheveux dégueulasses !
Alors qu'en ce début décembre, les sites, magazines ou émissions de musique y vont tous de leur hits et tops 2009, moi j'aimerais qu'on rentre tous dans notre Delorean, et qu'on fasse un bond 10 ans en arrière. 10 ans. 1999. Cette fameuse année où on croyait à la fin du monde avec le bug de l'an 2000 qui était censé nous renvoyer à l'Age de pierre et nous empêcher de nous déplacer en voitures volantes (on les attend toujours d'ailleurs)... De quoi aurait-on pu parler, ou qui aurait-on pu descendre dans ce blog s'il avait existé en 1999 ?

Personnellement, je vous aurais sans doute bassiné avec tous ces groupes californiens, Millencolin, Pennywise, Offspring et surtout Blink 182 qui sortait son tube en puissance, What's My Age Again, grâce à qui je ne me souviens que des vacances d'été de cette année.
Dans un registre plus "rock'n roll", les Hives nous balançaient leur hymne hurlée et sur-vitaminée Hate To Say I Told You So de leur superbe deuxième album, sans s'imaginer qu'elle aurait toujours autant de succès aujourd'hui, même sur les dancefloors !
Rage Against The Machine s'apprêtaient à nous dire adieu, après la sortie de Battle of Los Angeles, et Limp Bizkit et autres Korn en profitaient pour faire du "neo-metal" la nouvelle musique des d'jeuns yo ! Un mouvement qui n'aura pas duré très longtemps, la plupart des groupes sombrant dans la caricature, ou prenant un tournant à 90° pour s'en aller conquérir un tout autre public. Évidemment, en France, comme on est en retard sur tout, les Pleymo, Enhancer et Watcha survivront plus longtemps...
Question "hip-hop" pur et dur, Dr Dre mettait tout le monde d'accord avec son album 2001, cultissime, et ses featurings de folie (Snoop Dog, Hitman, Xzibit, Eminem...). Tous les white niggas n'allaient jamais s'en remettre.
Ailleurs, mais en même temps, Moby profitait de la renommée de Fabien Barthez pour imposer son crâne chauve et son album Play à la terre entière (du gosse de 4 ans à la ménagère de 50 ans), qui rivalisait en boîte avec le Rockafeller Skank de Fat Boy Slim (ralala qu'est ce qu'on bougeait à cette époque sur le dancefloor avec notre Smirnoff Ice !).
Mais 1999, c'était pas que du son de bourrin qui faisait vibrer les murs de nos chambres d'ados. Il y avait cet album que tout le monde écoutait. Tout le monde. Le seul album, je crois, qu'il m'a été autorisé d'écouter en entier dans la voiture avec mes parents : Californication des Red Hot Chili Peppers, qu'on a entendu partout, toute l'année, jusqu'à l'overdose. Et puis pour les plus calmes et posés, il ne faut pas oublier de mentionner l'excellent album de Mogwaï, Come On Die Young.
Enfin, last but not least, 1999 est l'année du début de la notoriété de notre ami Britney, en mode lycéenne cochonne, qui allait engendrer un tas d'autres "bimbos-biatch" plus tard.

Question cinéma, on ne nous a pas pris complètement pour des buses, avec tout de même les sorties de films cultes, comme American Pie (oui, enfin bon, hein), Fight Club, Matrix, Le Projet Blair Witch, Sleepy Hollow, Dans La Peau De John Malkovitch et le controversé Star Wars : Episode I. Enfin, pour les geeks, souvenez vous de vos heures passées sur Counter Strike, GTA1, Tony Hawk Skateboarding (qui pour certains a aussi enrichi leur culture musicale) ou Silent Hill...

Tous ces albums, chansons, films ou jeux qu'il nous arrive parfois de citer ou de lancer en soirée, après une bonne bouteille, ont bel et bien dix ans, et oui mesdames messieurs, "Time flies" comme le disaient de célèbres vosgiens...

Je viens sans doute d'écrire le post le plus long et rébarbatif de ce blog, mais je trouvais ça amusant. Revenons à 2009 et préparons nous au passage à cette deuxième décennie comme il se doit, et qui sait, peut-être qu'on aura des voitures volantes en 2012...

Blink182 - What's My Age Again ?


The Hives - Hate To Say I Told You So


Limp Bizkit - Nookie


Dr Dre - Still D.R.E.


Moby - Bodyrock


Fat Boy Slim - The Rockafeller Skank


Red Hot Chili Peppers - Road Trippin'


Mogwaï - Punk Rock


Britney Spears - Baby One More Time

LE MONDE EST VERT

pic by eric antoine

j'ai claqué mon chèque de paie dans des conneries, j'ai claqué mon energie a courir apres des chimères, j'ai claqué la porte de mon pays, j'ai parfois claqué mes amis aussi, mais j'ai pas envie d'etre claquée, jamais. Le monde est vert, pas rouge ou bleu ou noir, le monde n'est QUE vert, comme la couleur de la seule chose qui compte: l'espoir. Le truc qui fait qu'on ne se sent pas 6 pieds sous terre meme bazardée a 6 milliards de pieds.
Grosse crise musicale récente, quand on regarde les 6000 chansons de son itunes et qu'on se dit: 'merde j'ai rien a ecouter', ca peut se comparer a la crise du 'j'ai rien a me mettre' sauf que dans mon cas, la deuxieme ne me déprime pas.

conclusion: mangeons tous du chocolat.

chocolat: le monde est vert

Sales mioches !

Enfant Terrible, def : Cracher dans la soupe, critiquer tel ou tel point/personne, dire tout haut ce qu'on pense tout bas, des "casse-toi pauvre con!" aux "touches moi pas tu me salis!" en passant par les inévitables "enculé!", choquer son entourage, montrer du doigt, se moquer en public, humilier, montrer son cul, jeter des bons gros pavés dans la mare ; ce qu'on appelle plus communément "jouer au gros conard" pour un adulte, on le transformera adroitement en "enfant terrible" pour paraître plus politiquement correct, ou pour qualifier un enfant qui adopte ce même comportement. Subtil.

We are Enfant Terrible - Eagles Don't Sparkle

BRIMSTONE HOWL

Suspendu à un chandelier après avoir piné sur le sofa du salon et cassé la gueule à des cons. C'est l'image que m'inspire ce groupe. Rien de neuf, rien de rien. Juste un esprit qui persiste et dont ils sont de bons représentants. "Big Deal. What's He Done Lately?" poursuit le travail sans essouffler la machine. Fast and Loud sur un tourne disque et la graine se remet à pousser, on repense à ces lieux crados, ces gens crados et ce je m'en foutisme général sur la question esthétique de la musique. Mets tes bras le long du corps, ferme les yeux et avance tes mains en rythme à intervalles régulières. Tu vois ou je veux en venir n'est ce pas ? Prendre son pied avec son corps, copuler avec ses acouphènes et renverser sa bière sur sa voisine qui finalement danse pour ces mêmes raisons. Promis, on refait une soirée quand j'ai récupéré le Graal noir et rond !

Brimstone Howl - M-60

PIC /// somebodysoatmeal

Toi aussi, mon fils

Youth Group n'est pas un groupe sonique. Youth Group, c'est le cd de The Church que papa mettait dans la voiture en vous regardant, malicieux : "C'est comme ça que t'es né, gamin!". Sauf que le gamin n'était pas de la même génération, comme les Youth Group. Du coup, le gamin, il crachait sur cette musique de vieux. Mais il ne savait pas que son précieux petit groupe avait pompé la moitié de leur son chez les Church. Pourtant, déguisé de sonorités indie estampillées 90's, les kangourous de Melbourne arrivent à satisfaire nos oreilles avides de pop légère et mélancolique. Une pop d'artisan que l'époque post-2006 à coup de PIOUP-PIOUP-PIOUP de synthé de mes couilles a réussi à niquer. Depeche Mode a fini par vaincre et ça, papa et moi, on ne l'accepte pas.

Alors le gamin écoute Youth Group, Papa écoute les Church, et y sont content ensemble, dans la voiture.

Youth Group - Skeleton Jar


En bonus, le petit clip de la reprise d'Alphaville, qui touchera nos amis surfers du béton.

FRIENDSHIP

La matrice sociale de tout un chacun se réfère point par point aux fréquentations d'une vie. Mais ce ne sont concrètement que certain points précis qui font de nous ce que nous sommes :
Les pairs ! Les Bro', les friends, les lulu quoi... Le partage d'une main à la télé, une engueulade de jeux vidéo, un vol de copine, un viol de pigeon, le mac dans les chiottes, une caresse sur les fesses. Et bien tout ça pour en arriver là ! De l'aube du début d'un commencement précoce jusqu'à la fin terminée du couché tardif de notre existence on ne cherche qu'à être reconnu par ces gens là.
Nos amis...
Une meute de loup

Friendship - The Graveyard Shift


PIC /// HARTZEL

Soleil d'automne, rayon disquaire

On m'a dit récemment que Slowdive était un groupe d'automne. Je ne sais pas si on peut associer chaque groupe à une saison, mais il faut reconnaître que nos 5 anglais à batteur variable ont joué un shoegaze/dream pop qui évoquent les forêts colorées et les rayons de soleil fugaces à travers la canopée.
Après trois albums majeurs salués par la critique, après avoir eut la chance de collaborer sur quelques titres avec le grand Brian Eno ( grand pour certains ), le malheur de voir deux de leurs titres repris par Gathering, Slowdive se sépare en 1994, certains membres iront former les très sympathique Mojave 3.
Il est difficile de croire que les années 90 aient pu regorger d'autant de groupes excellents, cachés aux yeux de tous par les fatigants Nirvana, les très beaufs Guns'n Roses, j'en passe et des meilleurs. Vous vous direz : "Mon Dieu mais voilà bien 63% du son de The Pains of Being Pure At Heart". Vous n'auriez pas tort. Pas plus que vous n'auriez tort d'écouter Slowdive dans votre ipod en déambulant dans une forêt d'automne, non moins qu'en rentrant chez vous après un coït de novembre.

Slowdive - When the sun hits

M -1

Si ce mois de novembre vous semble peu prospère en matière de posts, ce n'est pas parce qu'on a décidé de faire une cure d'internet, une désintox d'ondes wifi ou qu'on est devenus sourds, c'est juste que certains ont de plus en plus de choses à faire, d'autres se sont rendus compte qu'ils avaient aussi une vraie vie, ou bien d'autres encore ont pas mal de nouveaux jeux vidéos à tester...
Et puis on a beau faire les malins à vous parler de quelques groupes sortis de nulle part, qui n'ont qu'une poignée de visites sur myspace, ou qui ne tournent que dans des bleds plus perdus les uns que les autres, mais quand il s'agit de trouver du son quelque part, c'est une autre paire de manche.
Ce fut le cas avec These Furrows, dont je vous avais déjà parlé il n'y a pas si longtemps. Leur fameux EP Masks est donc sorti et ils commencent même doucement à passer sur les petites radios au pays du thé et de Charles-tête-de-chou. On trouve pas mal de bonnes choses dans ces 4 titres, notamment un chant/choeurs et des mélodies assez travaillés, comme du un peu moins satisfaisant, mais en gros j'ai toujours envie de vous dire qu'il faut les surveiller ces bons gars, ils iront loin.

These Furrows - Ten Years


These Furrows - Thrown

Et puis tant qu'on en est à ressortir les vieux posts, voilà un petit cadeau bonu(s), une petite vidéo des Small Black (ces espèces d'Au Revoir Simone masculins), à l'oeuvre. Une vidéo Sofa et Melodica...

BEACH HOUSE /// St VINCENT

Les amis de Grizzly Bear sont mes amis ! Seulement, St Vincent et moins poilue (son live était plus qu'étonnant puisqu'elle est toute seule sur scène) et les Beach House sont plus Panda, voir Koala. On a là la (lala) fine faune du smoothie en barre, du bambou flexible, de la jouissance tranquille et du tralala viscéralement cimenté. En somme, le Mary Christmas parfait pour vos parents cette année. J'ai pas fini de vous emmerder avec cette musique de vieux, parce que bientôt Dybdahl, Midlake et Fields !
Moi j'attends juste que mon petit bro se perfectionne sur son tambour et que mon bassiste termine de rénover sa maison pour en faire de même. Les vautours vont débarquer dans Paris en 2020... ewoks pardon.

Beach House - Norway


St Vincent - The Strasngers

PIC /// KEVINE

"Je suis un berlingot"

J'ai fait un rêve.
J'ai rêvé que je prenais l'avion cette nuit. Ca m'arrive bizarrement souvent ces temps-ci... On était une quinzaine dans l'avion, dont l'intérieur ressemblait plutôt à un train, des gens qui n'avaient pas de place dormaient par terre. Au fond de l'avion, quelques amis avaient réservé une salle VIP avec écran géant et Playstation.
Avant le décollage, en voulant placer l'avion sur la piste, le pilote fonça droit dans le mur d'une église, et tout en s'excusant en nous expliquant qu'il était complètement saoul, mit les gaz sur la piste. Tout le monde était terrorisé dans l'avion, pendant que le pilote évitait un cycliste, un mec qui faisait une roue levée en scooter, un troupeau de biches, et défonçait des portails à toute allure. J'ai dit adieu à mes amis et l'avion décolla, en emportant une statue sur le toit d'un bâtiment...
Si quelqu'un peut trouver la signification de ce rêve (surtout de la roue levée en scooter), qu'il me contacte, merci.

Moros Eros - Insane and Speechless

Plug In Plug Out

Après l'ouragan qui a déferlé samedi soir sur l'Avenue des Vosges, tout le monde a besoin d'un peu de calme après la tempête, en attendant que les oreilles ne sifflent plus, que les estomacs digèrent à nouveau normalement, que les têtes et les cerveaux se remettent en place. C'est là qu'entre en jeu le dernier EP de Metric, apparaissant comme une bénédiction des durs lendemains (en tout cas pour ma part). Celui-ci, sorti il y a quelques jours (semaines), reprend cinq morceaux de l'excellent dernier album Fantasies en mode débranché, guitare-piano-voix, oui acoustique quoi.
Merci qui ? Merci Emily...

Metric - Gold Guns Girls


Metric - Twilight Galaxy

Draw by Daniel Johnston

Super connard.

Oui, c'est moi.

J'avais oublié ce morceau à rendre schizophrène, cet hymne de totale décomplexion.

Accroche-moi aux barreaux du radiateur, giffle-moi tant que je refuserai de t'appeler maman......

Ces putains de souris ont réussi à mettre ensemble 3 choses importantes :

- un riff entêtant (oui ce morceau date de 1966, alors non, ils ne l'ont pas volé à John Travolta et Olivia Newton-John)

- un chant Dylanien (là encore, compte tenu des dates.......difficiles de savoir, 65 pour Like a Rolling Stone.....)

- une grosse caisse, des basses et surtout une sorte de ronronnement qui me font vibrer comme The Barbarians avec Moulty (bon, ok, ce point est discutable, mais en les écoutant sur la compile Nuggets, c'est vraiment un point commun entre ces 2 morceaux)

Alors, hopla, en voiture Simone et je t'aime mais j'ai choisis les ténèbres, tape dans tes mains dis ouai, préparez-vous aux douleurs d'avoir un coeur pur et au derniers viols de monsieur prof, voici Mouse - A Public Execution.

Adieu.

60th AVENUE PARTY 2

Le crew ZZflop réitère l'expérience ce samedi et vous, très chers lecteurs, y serez ! Avenue des Vosges hein !
AHOOUUUUUUIIIIOUUUUHHHH !

Jookabox - You cried me

A Gringo Like Me

Je suis là, assis à mon bureau, le regard vide, à fixer mon écran d'ordinateur, sans vraiment savoir quoi faire dessus, comme hypnotisé. Toutes les 30 minutes environ je reprends conscience, m'étire, boit une gorgée dans mon verre de coca qui ne s'est toujours pas vidé en deux heures, je remarque que j'écoute une chanson d'Europe sans même m'en rendre compte (woaw, quel solo de clavier). J'ai le cerveau vide de toute idée, l'estomac vide lui aussi mais tout retourné.
Il fait nuit dans ma chambre, ça non plus je ne m'en étais même pas rendu compte ; j'aurai vu 3 heures de soleil aujourd'hui. J'écris ces dix pauvres lignes en une demi-heure, boit une gorgée de coca, note que j'écoute toujours Europe, comprends qu'en fait j'ai laissé tourner la B.O. de Hot Rod, sans même que personne ne soit venu m'en faire la remarque. Elle est quand même classe cette B.O.

Ennio Morricone - A Gringo Like me

Du bringing it all back home

pics by jonco48

Dimanche.

Retour de tournée.

Petites leçons rapides retenues ces derniers jours, utiles pour tous :

- Demander un à groupe de rock de mettre un torchon sur sa caisse claire ? Autant demander à un musulman de manger du jambon.

- Une suédoise vulgaire, catégorie actrice porno, ressemblera toujours à une actrice porno, qu'elle soit blonde, brune, maquillée, démaquillée, épilée ou pas épilée.

- Ne jamais croire deux gamines qui ont l'air d'avoir 12 ans quand elles vous disent en avoir 18 (surtout quand elles ont dit 19 et 16 dix minutes plus tôt)

- Les bars Suisse prévoient l'amende pour tapage nocturne dans leur budget.

Il y en a pleins d'autres, mais là j'ai surtout envie d'écouter ce morceau et que vous en fassiez de même, parce que malheureusement, et c'est statistiquement confirmé, 99 dimanche sur 100 ressemblent aux autres dimanche.

Tangles - Tingaling

La condition humaine

Pic by Eric Antoine

J'aime bien les hipsters. AU FOND je les aime bien. Les hipsters c'est les 'branchés rock'n'roll underground' des Etats Unis. Ils s'habillent dans les boutiques vintage, mais tu peux arriver au même look si tu vas chez Urban Outfitter (c'est juste moins cool parce que c'est neuf, mais j'adore Urban Outfitter). En gros faut être maigre, rentrer dans le pantalon skinny, avoir des chemises à carreaux, des lunettes fluos ET avoir des bons cheveux, ca c'est très important. Parce que si tu veux porter bien la frange lisse et crados (version Brian Jones pas lavé depuis 5 jours ou Uma Thurman de Pulp Fiction après l'overdose) tu peux oublier si t'as les cheveux de bébés fins et bouclés comme les miens. C'est un des grands malheurs de ma vie. Les hipsters sourient pas trop, j'ai constaté. A Brooklyn, c'est le pire, ils font vraiment la gueule. Si tu te marres la gueule grande ouverte en renversant la moitie de ta bière -comme moi- ou si tu sues comme une baleine parce que tu t'es eclaté pendant le concert -comme moi- bah t'as vraiment l'air con -comme moi-. La communauté hipster est une sorte de secte insondable qui a toujours eu une longueur d'avance sur moi. Quand j'ai commence à aimer Wavves c'était deja totalement Has been, ne parlons pas de Jay Reatard (looser), Oblivians (retraités) ou Black Lips (opportunistes).

J'aimerai donc rehabiliter ici un album des Black lips que j'adore et qui n'a pas vraiment été consideré à sa juste valeur -à mon avis- par nos amis les hipsters: Good bad not evil.
Je dois dire que j'adore aussi le titre de cet opus, un message pour nos amis les hipsters? j'espère.

Black Lips - Good bad not evil



Black Lips - Veni Vidi Vici



Black Lips - Slime & Oxygen

The Da Vincis

8'28 pour une seule chanson c'est long. Certaine personne font des miracles durant ce même temps, que ce soit sur le trône, sous l'eau ou dans un lit. Et puis il y a des phases aussi, du mouvement, on peut passer à la chanson suivante. The Da Vincis me font marrer, c'est mormons, propre, léché et personne ne me dira le contraire : ça glisse.

The Da Vincis - Standing in the line


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