28.10.09

Polar Beer


Ça y est, le mois d'otobre touche à sa fin. On s'y attendait un peu, que le temps passerait plus vite une fois les vacances d'été commencées. Que la rentrée arriverait sans prévenir, et qu'une fois réinstallés dans notre bonne vieille routine, les fêtes de fin d'année pointeraient le bout de leur nez. Ca va nous faire encore plus bizarre quand d'ici dix jours, les rues commenceront à se remplir de lumières et les vitrines de fausse neige et de rouge et doré...
Alors certains ont beau tenter d'échapper à la réalité en fuyant au loin pendant ces vacances, à la recherche de n'importe quelle département ou petite plage où la température dépassera encore péniblement les vingt degrés, histoire d'en profiter encore un petit peu, nous on préfère rester à la maison, et laisser notre imagination faire le reste, en pensant à de belles plages chaudes et ensoleillées, tout en ressortant nos plus beaux pulls. Nous au moins on ne sera pas pris de court en rentrant de Rimini ou de je ne sais où!

Surfer Blood - Swim (To Reach The End)






Surfer Blood - Floating Vibes






26.10.09

Soupe au Lait

Parce que chez certains, la limite entre le premier et second degré n'est jamais très loin, que d'autres ne sont jamais tout noir ou tout blanc, ou ont décidé de rester mi-figue, mi-raisin ; mi-homme, mi-fauve ; entre gris clair et gris foncé ; on ne pourra pas leur jeter la pierre...
Et même si ceux-là s'en tamponnent le coquillard de ne pas casser des briques, on ne pourra pas casser du sucre sur leur dos, juste parce qu'on ne saura pas sur quel pied danser. Parfois, il faut savoir jeter le bébé avec l'eau du bain, même au risque de passer pour le dindon de la farce...

Ce post à la mords-moi le noeud aurait pu être publié par Tibo, mais pour ne pas que vous preniez les vessies pour des lanternes, je préfère en assumer la totale responsabilité.

Personnellement, je ne veux même pas savoir si c'est du premier ou second degré, mon seul but étant de tenter de vous redonner le sourire en ce lundi grisâtre...

Yes Giantess - The Ruins







Yes Giantess - You Were Young




25.10.09

De la rebandaison.


Pre-Poster by Let's Fight Some Nice Guy

"En fait tu vois, on essaye d'élargir le champ des possibles de la gamme rock, en y intégrant des probabilités d'oscillation mélodique à la limite du sensible. Enfin on tente de faire évoluer les choses."

Progressif : (adj) Qui porte en avant, qui relève du progrès et qui oublie l'essentiel. Inutile.

Conjugaison traditionnelle du milieu progressif :

Je me touche
Tu te touches
Il se touche
Nous nous touchons
Vous vous touchez
Je m'arrête là pour en venir aux musiciens du groupe téléloadé dans le player ci-dessous :
Ils ne se touchent pas et merci !


The Ramo...euh non pardon, Mean Jeans - Born On A Saturday Night





24.10.09

MEDICAMENT


Mon bouquin parle d'un poète soûlard, ça fait plus de dix fois que je reprend ce livre en mains et c'est plutôt mauvais signe pour espérer le terminer un jour. Mais là c'était nécessaire, c'était vital, comme une crêpe au sucre, une évidence. Je ne sais même plus ce que j'ai lu, il y avait juste cette chanson, un creux de hanche, des yeux clôt et un espace temps.

Noah and the Whale - Blue skies







23.10.09

DARWIN DEEZ


La Crème DEXERYL de Pierre Fabre Medicament m'aide à retrouver des mains douces et soyeuses. Mon abonnement à GQ et censé rendre mon apparence plus soyeuse. Mes Grands-mères m'aident elles à faire ressortir le soyeux qui est en moi. C'est une thérapie complète qu'il faut entreprendre pour retrouver la foi. Darwinn Deez et radio Arc en ciel peuvent fortement y contribuer également. Grisaille pourrie nous t'aurons par les couilles et le soyeux.

Darwin Deez - Radar Detector




21.10.09

Post-Nothing


Je n'ai jamais été fan de la culture japonaise, et les robots, les androïdes plus précisément me font particulièrement peur. Mais bon, les Japandroids sont canadiens et ont l'air plutôt sympathiques (pléonasme). A l'écoute de leur album sorti au milieu de cette année, on ne peut s'empêcher de faire des rapprochements de toutes sortes avec leur musique, notamment un son rappelant parfois fortement No Age (pour ne pas dire insolemment). Malheureusement, les chansons sont assez longues dans l'ensemble (trop?) atteignant en moyenne les 4 minutes (chose qui me décourage assez facilement), et du coup répétitives, et le tout perd un peu de son intérêt vers la fin, ce qui est quand même dommage pour un album de 8 chansons... Malgré tout ça, je ne sais pas pourquoi, tabarnak, mais j'aime beaucoup ce petit album de garage noise ma foi bien efficace. Comme quoi parfois les apparences...

Japandroids - Young Hearts Spark Fire





20.10.09

Machete

C'est sur la célèbre île MonEspace que vont se dérouler nos aventures cette année. C'est donc au même endroit que nos cinq participants sont livrés à eux-même et doivent trouver par leurs propres moyens de quoi se sustenter. Pas évident étant donné l'étendue quasi infinie de la jungle dans laquelle ils se sont aventurés.
C'est ainsi munis de leurs sens et d'une simple machette bien affutés qu'ils se lancent dans un défrichement effréné, à la recherche d'arbres parfaits qui leur fourniront les meilleurs denrées. L'île en question est très densément peuplée d'arbres plus ou moins importants et les choix se doivent d'être judicieux. A savoir que les plus grands, les plus connus ou les plus fournis ne portent pas toujours les fruits les plus comestibles et que les perles rares se cachent la plupart du temps dans les plus petits et plus discrets buissons.
Nos candidats n'ont donc pas d'autres choix que de goûter à tout, quitte à parfois frôler l'indigestion ou l'empoisonnement, et doivent par la même occasion penser aux autres membres du clan (même si parfois un peu d'égoïsme ne fait pas de mal), afin d'apporter les meilleures saveurs possibles et de les partager au maximum.
Souhaitons leur bon courage, à vos machettes, c'est parti!

Safety Show - Weather






Safety Show - Turn You Out




19.10.09

Jetez-nous la première pierre


Rappelle-toi lorsque je t'ai raccompagné chez tes parents, avec le bruit de l'océan et nos succions comme bande-son, je t'ai dis : "J'aurais bien mis Throw Me A Statue en fond"
- C'est moi qui vais te jeter si tu fais ça!
- Mais chérie c'est un son si délicieusement indie rock californien, c'est parfait !
- Tu sais ce que je pense de ton goût pour le mélange de guitare fuzz et de synthétiseur Azo.
- Tu devrais rentrer, tu deviens conne. En plus ton père nous regarde par la fenêtre.
-J'aime bien ça."

Vous l'aurez compris on s'est marié quelques années plus tard. J'ai gardé l'album caché dans le garage avec les vinyls de l'Oncle Tibo. Je le ferais écouter à mon fils quand il sera en âge de comprendre. N'empêche, j'aurais dû le passer ce putain de cd.

Throw Me A Statue - Ancestors




17.10.09

HIGH TOGETHER


Quand les Modeselektor berlinois créés Monkeytown records et qu'ils signent Siriusmo, Kitsuné n'est pas loin avec ses compiles. Car quand il s'agit d'un son à la Röyksopp qui va faire trémousser les little skinny legs sur le dancefloor tout le monde s'entend. Enfin, ça ne sert à rien de savoir tout ça pour ce soir... Mais quand même.

Siriusmo - High Together






PIC///ADEMIX

Boom!


La même semaine, la même impatience d'en arriver au bout. Les mêmes weekends, la même envie qu'ils ne se finissent jamais. Le même bar, les mêmes consos, les mêmes amis, les mêmes discussions, le même état en rentrant chez soi, les mêmes projets qui tomberont toujours à l'eau de la même façon. Le même réveil difficile, la même journée à faire les mêmes choses pour en arriver au même éternel recommencement.
Au final on se plaint souvent de la routine, mais ce qu'il y a de bien avec elle, c'est que les péripéties causées par n'importe quel petit élément perturbateur prennent une toute autre ampleur...


Foals - Gold, Gold, Gold





15.10.09

WILD NOTHING



J'avais déjà posté, de manière un peu anodine, un morceau de Wild Nothing. Mais c'est en écoutant ce nouveau titre que je m'aperçois peu à peu que ce Twenty-one years old boy comprend des choses essentielles et sait les employer dans sa musique. Il est membre de Facepaint, mais risque vite de faire son chemin solo. Les influences des Smiths ou des Bloody Valentines sont plus que présentes et ce n'est pas pour nous déplaire. Galvanisons nous l'esprit en imaginant un EP réussit à paraitre pour cet hiver.

Wild Nothing - Confirmation






PIC///ENCHILADAATOMICA

14.10.09

MAGIC KIDS


L'effet Polanski n'est pas que réservé au monde cinématographique ou politique, les trognons tous mignons de Magic Kids sont également une véritable tentation au péché en matière de musique. Ils se sépareront certainement à la sortie de leur high school mais auront quand même réussi à me frustrer encore plus sur ma jeunesse qui fut pâle et moche, et c'est pas les seuls d'ailleurs. Alors même si tu arrives à faire du surf happy tralalala sans complexe à ton age et bien tu sombreras dans la drogue et t'auras pas ton BAC !

Magic Kids - Hey Boy




De l'hiver, enfin, du froid.

POST CENSURÉ


Ahhhhhh, l'hiver.
(oui ok on est en automne, mais quand il fait -3°c le matin (et pas 37,2°C ...rrrrhhhoooo elle était bonne celle-là dis donc) alors oui, je parle d'hiver)
Quelle bonheur d'enfiler une grosse et douce VESTE, de ressortir sa douce écharpe, de mettre son casque pour protéger ses noreilles, d'aller à la pharmacie chopper des médocs, pleurer parce qu'on a oublié de racheter des mouchoirs......de se souvenir de la sensation d'un concert en hiver au molodoï.

Pour nous changer les idées, en plus de mettre une chanson de Sky Larkin, soit à peu près Kate Nash dans un groupe d'Indie, j'espère vous faire rire avec cette superbe page du magazine ZUT 3.


Sky Larkin - Smarts





Let's Dance Together...


Puisque nous sommes encore jeunes et ambitieux, et que notre unique but est de profiter des faiblesses de chacun afin de conquérir le monde, nous nous devons d'être partout.
Et puisque nous sommes encore jeunes et ambitieux, et que le dimanche est le jour de la semaine où nous nous remettons de nos frasques, nous restons tout de même devant nos écrans à chercher comment parvenir à notre objectif. C'est pourquoi dimanche, dans un état quasi léthargique, la playlist ZZFlop à été créée sur Deezer, histoire d'être là, pour vous, sur une plateforme de plus...
Certains trouveront peut être cela inutile, mais la playlist peut s'avérer intéressante puisque certains morceaux n'étant pas présents dans la base de données, ils ont été remplacés par d'autres (mmh intéressant...).
Vous pouvez donc écouter la meilleur playlist du monde en cliquant : ici , ou en vous rendant là : http://www.deezer.com/music/playlist/zzflop-31911684?provider=website ...

Au passage, je poste aussi ces morceaux de These Furrows, des anglais qui viennent de sortir leur EP Masks qui pourrait être à surveiller (ou à se procurer) d'après les extraits écoutables sur leur myspace...

These Furrows - Without Manner You Grace Us






These Furrows - Clarity




Pop tendue


En 1975 sous le soleil californien se forme un trio génialement méconnu qui va se fendre d'un unique EP dévastateur distribué par un label indépendant, réédité en vinyle en 1986 agrémenté de six titres qui se retrouveront sur une compilation du guitariste Jack Lee sortie en 1992, That's totally pop. Ces trois merveilleux objets, et surtout les deux éditions de 1975 et 1986 sont quasiment introuvable ( avis aux amateurs ).
Grâce au Web tout puissant nous pouvons redécouvrir ces titres de "pop-puissante", de façon illégale ce qui les rend d'autant plus excitant. Créateurs de ce que l'on appel "power-pop", les trois compères ont continué chacun leurs chemins en solo. On peut sans trop se mouiller les qualifier de Beatles californiens et ce, en seulement neufs chansons. Ils se sont également produits dans une boîte punk en chemise et complet-veston bien avant les petits Jams. C'est peu dire que ces gars ont une classe intemporelle : précurseurs, classieux, éphémères.

Pour vous, je vous offre en streaming ce fameux EP physiquement introuvable, parce que sinon vous ne les entendrez ni ne les verrez nul part. Quelque part je trouve ça mieux.

The Nerves - Hanging on the telephone






The Nerves - When you find out






The Nerves - Give me some time






The Nerves - Working too hard




13.10.09

EMIL & FRIENDS


J"ai dix minutes pour développer mon propos et vous faire groover sur Emil & Friends. Ils ont bouffé du MGMT et du M-J à gogo et risque de faire trembler ma voisine du bas (Lily ?) pendant quelques temps. On est face au dilemme classique d'assumer ou non son penchant pour la musique vendante mais bandante. J'ai la wood alors allez vous faire woir !

Emil & Friends - Downed Economy






PIC /// Kaisen

PUCERON


On a dés fois besoin d'écouter une chanson qui ne finit jamais. Encore mieux, avec ces voix que quasiment toutes les filles peuvent faire, soupirer dans une reverb sans fonds avec des instruments timides et une ligne de chant qui flotte on ne sait trop où. Idéal pour l'insomnie et les matins sans envies. Allumez vos chauffages mes amis, l'hiver sera rude en musique.
Pour poursuivre cf. Even CowGirls Get The Blues

Warpaint - Billie Holiday





9.10.09

Wire en écoute

On clame partout que l'époque est pourrie, la France en pleine décadence, relents de choristes et de petit Nicolas : Maréchal nous voilà !
C'est vrai que c'était bien avant, je serais bien aller déssouder de l'algérien ou du viet à 20 ans. C'est avec plaisir que je me serais caser avec la fille du village d'à côté.
En attendant, en 1977, un groupe anglais nous sort du pré-post-punk ( c'est dire à quel point ce peuple était en avance ). Qualifier de punk arty ou intello, Wire sort trois albums entré dans la légende du punk intello, l'extrait que je vous propose sort tout droit du génial Pink Flag de 1977. Rien à ajouter.

Wire - Ex Lion Tamer




La vérité est ailleurs


Des disques dont j’aime l’integralité des chansons, au final, il n’y en a pas beaucoup. J’aurais du écouter du R’N’B, je me dis parfois, parce que j’adore les singles bien catchys/dansants/faciles, et à part quelques exceptions (Radiohead) le trop intellectuel/hipsterement underground me fait chier.

Il y a un disque arrivé sur ma platine il y 2 semaines qui 1) ne l’a toujours pas quittée 2) ne m’a jamais, mais vraiment JAMAIS, donné envie ni d’arréter, ne de rejouer un morceau voire même d’en sélectionner un particulier, tellement je les kiffe tous.

Evidemment ce soir, ma grande douleur fut de CHOISIR les morceaux à mettre en écoute ici.

Aprés MOULTS doutes/reflexions/prises de têtes/regrets, voilà le fruit de mes entrailles:


Kap Bambino - Lezard







Kap Bambino - Acid Eyes







Kap Bambino - 11:38







je rajouterai: j’ai toujours detesté la musique electronique. Et au fond je me demande si Kap Bambino aime vraiment ce genre ce ziq. Moi j’entends Nirvana, Devo, Test Icicles....Et si les vrais punks c’étaient ceux qui passent directement aux machines parce qu’il savent vraiment pas jouer? j’aime bien cette idée.

8.10.09

Everybody's Down


Est ce que vous aussi avez eu l'honneur quand vous étiez au collège, à la fin de l'année, de pouvoir amener votre album favori en cours de musique pour le faire écouter à votre classe ? J'ai le souvenir qu'à l'écoute de
Smash de Offspring, les critiques les plus constructives de la part de certains de mes camarades se limitaient à comparer le groupe à des "fachos" et leur musique au "bruit du diable". Avec l'imagination débordante de tout pré-adolescent, je me plaisais alors à voir un de ces quelconques groupes de punk rock californien débarquer dans le hall du collège, comme dans leurs clips, jouer à fond, déclencher l'hystérie collective et mettre tout le monde d'accord.
Le rapport avec No Age ? Aucune idée, je n'étais surement pas assez ouvert à l'époque pour écouter ce genre de groupe. Qu'il soit planant, bruyant, électrique, sourd, mélodique ou chaotique, leur son tout comme leurs albums possèdent toujours cette hétérogénéité, mais tout en sachant garder leur propre identité. Difficile à croire que ces californiens ne soient que deux à offrir tant d'énérgie. Encore un groupe à voir en live avant qu'il ne soit trop tard...
Ah et pour en revenir au collège et au cours de musique, je pense que si j'avais une machine à remonter dans le temps,
Everybody's Down serait le titre que j'imposerais à mes camarades, histoire de mettre tout le monde d'accord...
Et pour ceux qui sont à cheval sur l'actualité, le groupe a sorti un EP de 4 titres (Losing Feeling) ce mardi (le 6) dont est extrait la seconde chanson.

No Age - Everybody's Down






No Age - Losing Feeling




7.10.09

De l'absence

Poster by Jason Munn

Il suffit parfois de peu pour ressentir beaucoup.
Quelques idées simples, qui ont l'air d'avoir été agencées le plus naturellement possible, sans prétention aucune, presque involontairement.
Et ces idées sont tellement bonnes qu'y ajouter des paroles serait superflu.
Cette chanson me plaît beaucoup, elle est apparue dans ma playlist presque par accident et je ne m'en lasse pas.
J'ai un peu le sentiment en la jouant dans mon baladeur en sortant de chez moi, d'être aussi rassuré qu'avec une vieille paire de bottines aux pieds....(hum), prêt à faire face à tout enculé sur quatre roues qui ne respectera pas la priorité, manquant de m'envoyer me coincer entre un bus et un trottoir.
C'est un peu la chanson idéale pour participer à une émission de survie.
Enfin bref, en l'écoutant attentivement, elle me fait subtilement penser à pas mal de groupes que j'adore, du plus classe au plus honteux.

Lymbyc Systym - Ghost Clock





Noël en avance


Il aurait été plus intelligent de poster un sujet sur Telstar Ponies à l'approche des fêtes de Noël, mais je trouve l'actualité musicale un peu fadâsse, donc on va utiliser ma chanson pour les tristes fêtes.
Petit groupe écossais formé en 1994 qui pratique une musique gentillement noisy sur certains titres, gentillement poppy sur d'autres, dans un magma sonore digne de Jesus and Mary Chains, My Bloody Valentine ou Sonic Youth. Les mélodies lanscinante, les lentes montées en puissance jusqu'à l'explosion noisy, les voix atmosphériques les ont considéré comme les précurseurs de la scène post-rock écossaise ( le batteur Brendan O'Hare officiera d'ailleurs chez leurs compatriotes de Mogwai ). La chanson extraite n'est pas, dans un sens, représentative de l'album car on y trouve aucune tempête sonore, mais elle s'écouter parfaitement un soir pluvieux, neigeux, brumeux, sur un quai de gare un soir d"hiver, bref par tout temps un peu dégueulasse, une météo écossaise. Evidemment si vous n'êtes pas fan des couleurs des sapins de noël, vous resetrez peut-être de glace devant I still believe in christmas trees, mais venant de l'auto-déclarée "capitale de Noël", elle prend une saveur particulière.

Telstar Ponies - I still believe in Christmas trees





Mr KINGS OF CONVENIENCE


Sortir un très bon album avec The Whitest Boy Alive n'a pas suffit à Erlend Øye cette année. Avec son duo Kings of Convenience il signe Declaration of Dependence. Comment dire ? Prenez une prune dans la fleur de l'âge et laissez la se rouler dans les feuilles mortes. Mais puisqu'on est en fin de journée vous allez lui proposer votre manteau et vous frigorifier en arpentant la ville pour lui présenter les plus beaux endroits à votre bras. Finir cette rencontre autour d'un café à l'aube au milieu des golden gens fraichement lavés pour comprendre qu'elle ne parle que le suédois et qu'elle repart dans la journée. De cette nuit vous faite un album de petites folk song dans votre studio maison que vous allez garder pour vous. J'ai pas mieux.

Kings of Convenience - Scars on land






PIC///FEANNE

5.10.09

Temps Mort


Aujourd'hui, Paul a cédé à la pression du buzz et des matraquages en tous genres (même de la part de ses contact sur Facebook, c'en était trop!), et s'est alors décidé à écouter l'album des
Dead Weather. Cependant, au moment de la première écoute, Paul se questionne :

Sachant que les "supergroupes" ont tendance dans 75% des cas à n'être bons QUE sur le papier ; qu'il n'est plus fan du boulot de Jack White depuis 3 ou 4 années déjà mais que Alison Mosshart lui est assez sympathique depuis la moitié de ce temps ; que les chansons de plus de 240 secondes ont tendance à l'ennuyer, et que les 4/11 ème de cet album font partie de cette tranche, quel est le risque de déception prévisible?
De plus, la fraction de l'album écoutée étant à présent de 1/2 (sur 45 minutes) et le taux d'ennui et d'envie de passer à autre chose s'élevant à plus de 75%, (puisque les 3/4 de la galette sont mous non seulement du genou mais aussi du coude et de la bite -celle-ci sauvée par quelques solos (ou soli) ou quelques "sursauts" qui empêchent notre cher ami de s'endormir-) sont des variables s'ajoutant à notre problème.


On peut alors se poser la question : combien de temps l'album des Dead Weather va-t-il rester dans la discothèque de Paul? (donner le résultat en heures)


The Dead Weather - I Cut Like a Buffalo





FUCK FESTIVAL


Apprécier un groupe en festival est impossible, surtout lorsqu'on ne le connait pas vraiment. Programmé à la dernière minutes pour se retrouver fondu au milieu de groupes fanfareux et surtout foireux, Cold War Kids m'avait laissé dans mon désarroi le plus profond. Seulement, je suis retomber sur hospital beds par hasard ce matin et je m'en veux depuis. C'est donc décidé, je n'irai en festivité que pour critiquer les groupes que je n'aime pas et pour boire en bonne compagnie. Parce que nous gâcher de tel morceau à cause d'une trop grande scène et d'un public nauséabond devrait être interdit.
Florence and the machine en a d'ailleurs fait une reprise : cadeau et Merci Mlle Eddie !

Cold War Kids - hospital beds






Florence and the machine - cover






PIC /// Lastnightparty

l'amour



L'amour s'est manifesté au Che Cafe vendredi soir. L'amour joue dans les Crocodiles. Ils sont 4 maintenant, la boite à rythme à la poubelle: l'amour a un bassiste et un batteur maintenant. C'est TELLEMENT sexy/graphique/sexy/sonique/sexy/hipster as fuck. Who cares? L'amour est postmoderne.

A voir absolument.

2.10.09

Flou artistique


Pic by me


L’épreuve du deuxième album n’est jamais facile, elle vous ouvre les portes du panthéon de la consécration ou les referme à jamais. Les anglais sont en géneral très fort sur le deuxième album, je pense a Radiohead (the bends), Suede (dog man star), même Placebo (’without you i’m nothing’ est un excellent album même si c’est pas facile de l’admettre au vu de ce qu’ils représentent maintenant)...les anglais ont toujours eu un gros truc avec le deuxième album. Les Horrors ont du avoir pas mal la pression au vu du buzz monumental sur leurs fantastiques coupes de cheveux/chaussures/costumes/gueules, et ont donc pondu un deuxième que je trouve juste fantastique, foutrement inattendu et totalement addictif. Ok c’est postmoderne dans le sens ou ça recycle pas mal de Kraftwerk/My Bloody Valentine/ Jesus & Mary Chain, mais difficile d’inventer un nouveau son aujourd’hui...et clairement, leur premier opus ne sentait pas la revolution musicale, ça sentait juste la classe british/rock’n’roll/poseur/juvenile/sexy. moi ça me suffit.

évidemment j’étais TOTALEMENT excitée à l’idee de les voir a San Diego, à la Casbah, bar concert qu’on pourrait comparer au Zanzibar à Strasbourg (c’est juste un peu plus grand et y’a une super terrasse pour fumer sa clope et boire sa bière TRANQUILLE).

Difficile de remettre en question l’incroyable charisme de leur chanteur, totalement génial, une sorte de mix entre Jarvis Cocker et Lux Interior, entre millième degré anglais et sexy attitude rock’n’roll. Le bassiste n’a fait que poser. Tellement, que ça en devenait fascinant. Guitariste très fort, totalement Robert Smithien, batteur concentré et compétent, et type aux machines qui orchestrait un peu tout le bordel, et c’etait pas facile....le second album étant ultra produit, mix entre electro et noisy indie rock, ils ont voulu faire du Bloody Valentine, ils ont réussi sur disque mais sur scène, c'est encore galère.....

ils ont joué tous les morceaux du dernier opus qui sonnaient exactement PAREILS, a la note près. Un peu comme Interpol...Et pire...Sea within a Sea, très certainement le meilleur morceau, ils ont vraiment chié dans la colle: chant pas bon, ça sonnait faux, c’était d’autant plus frustrant que ce titre est totalement fantastique, ecouté des milliards de fois, je ne m’en lasse JAMAIS.

Il y a eu de l’espoir, de la folie et du merveilleux au rappel quand ils sont revenus sur Gloves et Count in fives (premier album), ils sont redevenus des kids anglais venus à la musique pour le fun, le rock’n’roll et le m’en foutisme. Parce que contrairement à ce qu’on pourrait croire, ils sont vraiment totalement cools en vrai, ça parle facilement, ça rigole et ça se prend pas du tout au sérieux.

J’y crois encore. juste un peu de confiance et ça va exploser, ce bordel.